L’Anses vient de publier un rapport sur les dangers, expositions et risques
relatifs à la silice cristalline. Et émet une série de recommandations afin d’accentuer la prévention pour les travailleurs exposés.
La silice cristalline peut être utilisée en tant que matière première, additif ou auxiliaire technologique avec ou sans transformation, dans de nombreuses activités : verrerie, fonderie, chimie, caoutchoucs, peintures, industries de la céramique et de la porcelaine, industries des briques et des tuiles, bâtiment et travaux publics…
Dans un rapport publié le 22 mai, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail « estime entre 23.000 et 30.000 le nombre de travailleurs exposés à des niveaux excédant la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) de 0,1 mg/m3 actuellement en vigueur ». Les effets sur la santé de la silice cristalline peuvent être particulièrement graves et invalidants (cancer broncho-pulmonaire (CBP), silicose, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)…).
L’Anses conclut à l’existence d’un risque sanitaire particulièrement élevé pour la population professionnelle exposée à des niveaux supérieurs ou équivalents à la VLEP actuelle de 0,1 mg/m3. Il convient donc de réduire les expositions professionnelles au niveau le plus bas possible.
Rapport de l’Anses relatif à la mise à jour des connaissances concernant les dangers, expositions et risques relatifs à la silice cristalline